La famille Arnault, via sa holding Agache, s’apprête à devenir actionnaire majoritaire du Paris FC, leader actuel de Ligue 2. Antoine Arnault, fils de Bernard et futur président du club, a présenté un projet ambitieux pour l’équipe.
Le Paris FC va-t-il suivre la trajectoire du PSG ? Pas vraiment… Antoine Arnault a précisé que le modèle qatari ne serait pas reproduit. «On n’arrive pas en se disant : ‘On va tout révolutionner, on va retourner la table et tout changer’, pas du tout», a-t-il annoncé lors d’une interview accordée à RMC Sport.
«Nous n’avons pas de modèle. En revanche, la philosophie qui a animé certaines équipes anglaises ces derniers temps est plutôt l’idée que j’ai de ce que sera le Paris FC dans les années à venir», a expliqué celui qui a mené le projet de rachat à son terme. «J’ai l’exemple de Leicester qui avait réussi contre toute attente à remporter la Premier League en 2016, a-t-il poursuivi. J’ai une petite tradition de paris sportifs, que je vais devoir malheureusement arrêter, mais je crois qu’ils étaient à 10 000 contre 1 pour gagner le championnat. Il y a aussi des histoires comme celle de Brest récemment, que je trouve très inspirante.»
«On a envie de construire notre propre histoire, notre propre légende, tout en gardant l’ADN du club qui est populaire et qui le restera, je tiens à insister là-dessus. On n’arrive pas en se disant : ‘On va tout révolutionner, on va retourner la table et tout changer’. Pas du tout. Au contraire, on va améliorer les choses qui existent déjà. On va faire en sorte de créer un club avec de belles valeurs, une belle philosophie de jeu. On va travailler beaucoup sur l’aspect formation», a promis le directeur général de Christian Dior SE.
Pas de trading à la sauce Red Bull
«Je veux qu’on fasse quelque chose de ce fameux premier vivier de talents dans le monde. Et je pense qu’on sera bien placés pour former des jeunes, leur donner envie de venir au Paris FC, pouvoir les faire jouer. Si on est un club qui est trop haut, c’est difficile de faire jouer des jeunes talents, des pépites qui sont très jeunes précisément», a ajouté le fils de Bernard.
Le patron du futur Club drivé par Red Bull dément aussi que la politique sera le trading, contrairement aux autres clubs de la galaxie Red Bull, comm Leipzig. «Red Bull a cette manière de faire grandir les jeunes et ensuite de s’en séparer. On n’hésitera pas non plus à le faire, une fois qu’on les a fait grandir. Mais à terme, l’idée c’est peut-être d’avoir 5, 6, 7, pourquoi pas 8 joueurs dans l’équipe première masculine et féminine qui sont formés au club. Des Parisiens, Franciliens et Français», a conclu Antoine Arnault. De l’ambition donc, mais pas un copier coller du PSG. .